Les chemins des paradis hippies


Ibiza, Kaboul,Katmandou, Goa… :

1. Ibiza
Le designer Philippe Starck, le couturier Armin Heinemann, l’ex-mannequin Kiki Lagier-Turzy et l’écrivain Niklaus Schmid ont un point commun : leur passé hippie. Ils ont pris la route vers l’ailleurs dans les années 1960. Non pas pour conquérir des contrées étrangères, mais pour découvrir d’autres modes de vie et s’imprégner de cultures différentes. De ces voyages initiatiques, ils ont gardé les photos, les films, les journaux intimes, qui permettent à la réalisatrice de retracer leur aventure. Première étape : Ibiza et l’île voisine de Formentera, que fréquentèrent assidûment Bob Dylan, les Pink Floyd ou Led Zeppelin.

2. Le Maroc
Dès la fin des années 1960, Jimi Hendrix et les Rolling Stones se rendent au Maroc. Les musiciens en quête d’inspiration peuvent y fumer du haschisch en toute tranquillité, découvrir la culture berbère et des paysages uniques. D’autres partent à la recherche du mythe de Tanger présent dans les oeuvres des écrivains de la “Beat generation”, William S. Burroughs et Paul Bowles. Le pays a tellement de succès que les autorités marocaines, lassées des hordes de hippies, finissent par leur interdire l’entrée sur le territoire !

3. Kaboul
Jusqu’en 1978, l’Afghanistan a été un véritable paradis pour les hippies : nature intacte, populations nomades hospitalières et le meilleur haschisch au monde. À l’époque, près de 40 000 jeunes aventuriers traversent le pays chaque année. Parmi eux Tony Wheeler et sa future femme Maureen, qui tapent sur une vieille machine à écrire leurs impressions de voyage et font relier l’ouvrage. Across Asia on the cheap remporte un énorme succès : les guides Lonely planet sont nés…

4. Goa
Goa a été La Mecque des hippies de la première heure. Ses plages de sable blanc ont séduit plus d’un jeune aventurier en quête d’exotisme. Le documentaire interroge quatre de ces anciens hippies sur leur histoire : un musicien folk, un libraire de Berlin-Ouest devenu boulanger à Goa, une Belge auteure du livre H, et le fils d’un chirurgien californien converti à l’hindouisme.

5. Katmandou
À la fin des années 1960, les hippies atteignent Katmandou au terme d’un voyage épuisant. Stupas bouddhistes, temples hindous… : la ville est riche en lieux de méditation pour les Occidentaux en quête de spiritualité. En outre, la vente du haschisch et de la marijuana y est légale jusqu’en 1973. Le documentaire brosse le portrait d’un avocat allemand qui s’est installé à Katmandou, raconte l’histoire d’amour entre un orfèvre et le “pays des dieux” et se penche, en compagnie de Philippe Gloaguen, sur la genèse des Guides du routard.

Le summer of love n’a pas été seulement celui de la musique pop : il a déclenché une mutation dans tous les domaines artistiques. Il marque l’apparition de l’usage expérimental de drogues hallucinogènes et du psychédélisme. En 1967, le monde découvre les premiers albums des Pink Floyd, des Doors, de Jimi Hendrix et la célèbre pochette du disque Sgt. Pepper’s lonely hearts club band. La révolution psychédélique est en marche. Le documentaire suit les traces du mouvement dans les lieux qui l’ont vu naître : San Francisco, Los Angeles, New York et Londres. Il commence par retrouver, à Eugene dans l’Oregon, le légendaire bus multicolore avec lequel l’écrivain Ken Kesey et son groupe, les Merry Pranksters, sillonnent les routes américaines à partir de 1964 pour organiser de grandes fêtes au cours desquelles les participants s’emparent allègrement du LSD et de la marijuana. Un groupe de copains, les Grateful Dead, assure l’accompagnement musical de ces “acid tests”. Ils deviennent bientôt les figures psychédéliques les plus importantes de la côte Ouest…

 

Hannes Rossacher



Interview du cinéaste et producteur Hannes Rossacher sur le mouvement hippie des années 1960.

ARTE : Monsieur Rossacher, avez-vous été hippie ?
Rossacher : Non, pas vraiment, mais j’ai fait partie de cette culture, de cette mouvance qui a exploré de nouveaux horizons, de nouvelles libertés. Nous avons rejoint la Grèce en auto-stop, dormi à la belle étoile sur l’île de Crète et traîné dans le jardin municipal de Munich pour y jouer de la musique. Nous n’étions toutefois pas considérés comme des « hippies », phénomène américain qui désignait des individus totalement marginaux. Nous avons tous suivi un cursus scolaire et universitaire classique. Si nous sommes parfois sortis des sentiers battus, nous n’avons jamais vraiment quitté le droit chemin.

Mais une partie du mouvement hippie était aussi étroitement liée à ces idées de liberté. Quels souvenirs avez-vous de ses débuts en 1967 ?
Je crois que les années 1960 ont profondément bouleversé la société. Cela tient à plusieurs facteurs, notamment à l’autorisation de la pilule contraceptive au début de la décennie. Une jeune génération émerge qui n’a pas connu la Seconde Guerre mondiale et tous ses traumatismes. Le rock’n’roll des années cinquante apparaît avec, dans son sillage, un nouveau désir de liberté qui s’exprime dans les œuvres de poètes comme Jack Kerouac, William Burroughs, Allen Ginsberg, etc. C’est l’ouverture au monde, les voyages, la remise en question de la société, de l’individu et la naissance de valeurs nouvelles. Les adeptes de la vague« beat » de San Francisco sont en partie à l’origine du mouvement hippie ; de nombreux jeunes investissent la ville pour y vivre une expérience inédite. Après l’amour libre, d’autres modes de vie sociale apparaissent, à mille lieues des schémas familiaux traditionnels. C’est l’époque de la vie en communautés, de la spiritualité avec la méditation orientale et la quête d’expériences mystiques. C’est l’effervescence, les choses se développent simultanément et se propagent à une vitesse vertigineuse. Parallèlement, la scène musicale connaît un incroyable essor, et tous ces phénomènes s’enrichissent mutuellement.

C’est précisément à cette époque, en juin 1967 – deux ans avant Woodstock – qu’est organisé le festival pop de Monterey, premier grand rassemblement de musique rock de plusieurs jours. Ce festival est-il un élément déclencheur qui inspire d’autres grandes manifestations comme « Woodstock », « Fehmarn » en Allemagne, « Rockslide » au Danemark ou encore « Rock am Ring » et « Rock im Park », qui attirent aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de festivaliers ?
Oui, sans nul doute, même s’il existait déjà d’autres grands rassemblements musicaux. C’est notamment le cas du célèbre Newport Folk Festival, organisé depuis 1959, où Joan Baez s’est produite pour la première fois et où Bob Dylan s’est fait huer par le public en 1965 pour avoir osé jouer de la guitare électrique sur scène. C’est précisément l’objet du célèbre documentaire de D. A. Pennebaker « Don’t look back »… Il existait donc déjà plusieurs types de rassemblements, mais le festival de Monterey a exposé au grand jour les nouvelles idées de la culture jeune. Pour la première fois, le Monterey Pop Festival fédère les contre-courants culturels. Plus qu’un simple happening musical, il réunit une pléiade d’artistes, notamment les créateurs d’affiches psychédéliques. La restauration est assurée par des communautés qui apportent leurs propres produits et, déjà, prônent une alimentation alternative. C’est aussi l’époque des premiers effets de lumières psychédéliques, que le public admire sous l’influence de substances hallucinogènes. N’oublions pas que jusqu’en 1967, la consommation de LSD est légale, et celle de marihuana se généralise également. Nombreux sont ceux qui souhaitent élargir leur champ de conscience. A l’instar de la télévision, la couleur fait son apparition partout dès le milieu des années 1960, notamment dans la musique pop et rock. Encore en noir et blanc en 1964, les Beatles passent à la couleur avec l’album « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » qui paraît en 1967. Subitement, la culture jeune devient chatoyante.

A l’époque, les hippies souhaitaient avant tout faire évoluer leur conscience et espéraient, dans l’idéal, améliorer le monde et la société. Plus politisés, les acteurs de 1968 voulaient d’abord changer la société pour ensuite influer sur les individus. Aucune de ces deux options n’a véritablement porté ses fruits. Mais au fait, pourquoi la musique a-t-elle eu une telle importance pour le mouvement hippie ?
Au départ, la situation est très différente aux Etats-Unis et en Europe. Outre-Atlantique, la jeunesse a protesté contre la guerre du Vietnam, et ce mouvement contestataire a véhiculé une image d’unité forte. Le service militaire étant obligatoire, chacun était susceptible d’être mobilisé et envoyé au front. Le rejet de la guerre était vigoureux et la jeunesse politisée s’est opposée bec et ongle au conflit du Vietnam. Les musiciens ont également pris part à ce mouvement de protestation, à l’instar de Jimi Hendrix qui a livré une interprétation déstructurée de l’hymne américain avec sa guitare électrique. Cette déstructuration était aussi celle de la société américaine. Sur le Vieux Continent, les jeunes engagés politiquement étaient moins proches de la jeunesse souhaitant faire évoluer la société sans manifester de volonté politique claire. Ces deux courants ont donc évolué parallèlement, ne se croisant qu’à de rares occasions. Pour schématiser les choses, les partisans de Rudi Dutschke – étudiant contestataire allemand - se désintéressaient de la musique ou de l’hédonisme et privilégiaient la discussion permanente. En revanche, les musiciens qui cherchaient à élargir leur champ de conscience, parfois à grand renfort de substances hallucinogènes, et qui testaient les formes de vie alternatives évoluaient dans un tout autre monde. Les tensions qui ont agité la « Kommune 1 » - première tentative de vie en communauté outre-Rhin - ont été imputées à Rainer Langhans et Uschi Obermaier. Porte-drapeaux controversés de cette mouvance, ils ont notamment été critiqués pour avoir posé nus en couverture de l’hebdomadaire Stern. Tandis que certains étaient assez stricts et ne juraient que par l’action politique, d’autres s’adonnaient à la musique et rejetaient toute autre forme d’expression, à l’instar d’Amon Düül et de ses acolytes munichois. Cela dit, les jeunes qui souhaitaient changer le monde de part et d’autre de l’Atlantique étaient particulièrement naïfs. Mais c’était aussi la première fois qu’un grand nombre de jeunes pointait un problème et appelait au changement sans proposer de solution préconçue. A cette époque, on écoutait de la musique, on lisait Hermann Hesse, la littérature beatnick, Wilhelm Reich et Herbert Marcuse. C’était la quête de sensations nouvelles, les grandes théories, les expériences spontanées vers des horizons inconnus, qui débouchaient parfois sur une catastrophe.

La musique était-t-elle également un vecteur essentiel de cette nouvelle conscience ?
La musique a permis de fluidifier cette dynamique, et le mouvement pop des années 1960 était une bande son rêvée. Chaque décennie a sa musique, et la musique qu’elle mérite !
De Monterey à Woodstock, les festivals rock ont laissé une image pacifique et harmonieuse. Ce n’est pas le cas du concert des Rolling Stones à Altamont, en décembre 1969, entaché par l’assassinat d’un Afro-Américain par un membre des Hells Angels. Suite à ce tragique événement, le mouvement hippie perd définitivement son innocence et son insouciance. Auparavant déjà, Charles Manson et sa « Famille » avaient choqué l’opinion publique. Aujourd’hui encore, de grands festivals rock de plusieurs jours pourraient être organisés dans l’esprit « peace and love ».

Qu’est-ce qui a changé ? Le milieu rock est-il différent ?
Le milieu a bien sûr évolué. Les mouvements authentiques puisent leurs racines dans l’underground, sur les trottoirs des villes, sans impulsion hiérarchique. C’est une question de cheminement. Ces mouvements doivent s’épanouir librement, foisonner loin de tout esprit mercantile. C’est une constante. Il faut remonter aux prémices du mouvement hippie, dans les années 1965/1966, pour trouver une réelle authenticité. Dès 1967, la logique commerciale s’impose. Tout à coup, les médias du monde entier s’intéressent au phénomène. Les journalistes arrivent caméra à l’épaule, c’est l’époque des premières visites en bus de Haight-Ashbury – le quartier hippie de San Francisco. Les curieux traversent la zone en autocar et observent les hippies par la fenêtre, comme dans une réserve naturelle. Nous avons intégré cet épisode dans notre série documentaire en quatre parties « Summer of Love ». Les grandes majors signent des contrats avec les groupes de San Francisco - « Jefferson Airplane », « Quicksilver Messenger Service », etc. Bientôt, la ville entière devient un grand supermarché.
Aujourd’hui, tout va beaucoup plus vite. Dès qu’un événement survient, qu’une nouvelle tendance se dessine, à Los Angeles ou à Londres, le monde entier est informé via Internet, le petit écran ou un autre média. A l’époque, le décalage était bien plus grand et l’onde de choc a mis du temps à atteindre l’Allemagne et l’Europe – plusieurs mois, voire un ou deux ans plus tard. A San Francisco, le mouvement hippie est déjà sur le déclin à l’été 1967. En Europe de l’ouest, il ne se développe que vers 1969/1970. A l’époque, un album des « Doors » ou de « Grateful Dead » ne sortait pas simultanément dans les bacs du monde entier et un groupe pouvait être numéro un des charts aux USA sans que le public allemand n’en ait entendu parler.

Pensez-vous que ces idées, qui au demeurant n’étaient pas toutes mauvaises, ont laissé des traces aujourd’hui ? Ou ne s’agit-il que d’un souvenir un brin nostalgique ?
Non, et je crois même que les événements de l’époque ont posé les bases de nombreuses évolutions ultérieures. La sexualité s’est affranchie d’une certaine morale, et nous en ressentons aujourd’hui encore les conséquences. De même, la conscience écologique et l’abandon d’une croyance absolue en un progrès permanent se sont manifestés à cette époque. La quasi-totalité de l’idéologie des Verts s’est nourrie de cette contre-culture. N’oublions pas non plus l’aspect spirituel, la recherche d’un équilibre intérieur, sujet plus que jamais d’actualité. Une nouvelle forme de journalisme alternatif, notamment musical, voit le jour. Las des magazines consensuels et niais, certains lecteurs ont appelé de leurs vœux un journalisme critique. Fondé à San Francisco en 1967, le magazine Rolling Stone est une des références en la matière.

Il est donc aujourd’hui encore possible de s’inspirer de ces idées ?
On le ressent, même si tout n’est estampillé du sceau « 1967 ». Ces évolutions, ces changements ont façonné le monde et rendu les individus plus libres. Le carcan familial s’est relâché et la société s’est en partie ouverte. A l’époque, les parents étaient traumatisés par le dernier conflit mondial et semblaient tétanisés par la menace nucléaire de la guerre froide. Après avoir vécu plusieurs conflits armés, ils redoutaient une guerre atomique. Ils travaillaient d’arrache-pied pour s’enrichir le plus vite possible et profiter d’un peu de luxe. Les hippies et la contre-culture ont tout chamboulé.

En définitive, ce contre-mouvement, les festivals, les « Be-in » et le « Summer of Love » étaient une sorte de soupape sociale. Certains festivals vous laissent-ils des souvenirs impérissables ?
Oui, à la fois fantastiques et chaotiques, car rien n’était correctement organisé et personne n’arrivait à l’heure. Les amplis grésillaient, tout n’était que désordre et confusion. Mais c’était aussi une culture intense et authentique. Aujourd’hui, tout est commercialisé à l’extrême. Il existe certes des événements comme « Rock Am Ring », mais ces manifestations gigantesques sont planifiées jusque dans les moindres détails et sponsorisées par des multinationales : bref, il s’agit d’une consommation « pop-rock » bien ordonnée. Les éléments libres et anarchiques de l’époque ont disparu.

Propos recueillis par Thomas Neuhauser (ARTE, mai 2007)

La mère, l'enfant et le gourou



Child of the commune

La réalisatrice, qui, enfant, a passé sept ans dans une communauté, revient sur ce passé, confrontant sa mère aux dérives et aux illusions d’une “liberté” imposée et révélant avec justesse les fêlures d’une époque.

Plus de vingt ans après, Maroesja Perizonius a gardé les joues rondes, le nez retroussé et le regard grave des photos en noir et blanc de son enfance. Héroïne et auteure de ce documentaire, la jeune femme, née en 1971, explore à Amsterdam, en Inde, à Londres, les lieux où elle a vécu, en général avec sa mère, dès l’âge de 6 ans, en communauté avec des centaines d’autres personnes. Vêtus de rouge, arborant le médaillon du gourou Bhagwan, des milliers de fidèles occidentaux ont alors quitté, comme elle, une existence individualisée, se pliant à des règles parfois très rigides. Au fil de pudiques conversations avec sa mère, Maroesja formule peu à peu ses griefs, essayant de comprendre pourquoi celle-ci ne l’a protégée ni de travaux domestiques parfois harassants, ni d’une “liberté” sexuelle qui, pour de jeunes adolescents soumis aux volontés des adultes, relevait du viol.

 

Alice's Restaurant



Film de Arthur Penn

Les aventures d’un jeune chanteur folk qui rejoint une communauté hippie dans une église. Un film emblématique des sixties, une ode à la liberté et à la joie de vivre.

USA 1969, 106 Min.
Avec : Arlo Guthrie, Patricia Quinn, James Broderick, Pete Seeger, Lee Hays, Michael McClanathan, Geoff Outlaw, Kathleen Dabney, Tina Chen...


Arlo, un jeune chanteur folk, se rend au Rocky Mountain College pour parfaire ses études. Mais l’atmosphère qui y règne ne correspond pas du tout à ses goûts et ses longs cheveux choquent les habitants du lieu. Arlo s’en va rendre visite à ses amis Alice et Ray Brock qui viennent d’acheter une église désaffectée et ont ouvert en ville un restaurant. Puis, pour gagner un peu d’argent, il retourne à New York où il joue dans un groupe pop à Greenwich Village. Son engagement terminé, il va passer les fêtes de fin d’année chez Alice et Ray. Le lendemain du réveillon, Arlo et son ami Roger se chargent de débarrasser les ordures occasionnées par la soirée. Le dépôt municipal étant fermé le jour de l’an, ils déchargent les immondices n’importe où. Découverts, ils sont arrêtés…

Love is all
Emblématique des sixties par son côté contestataire, Alice’s restaurant est avant tout une ode à la liberté et à la joie de vivre dans laquelle Alice prend la forme d’une mère généreuse et affectueuse qui déploie son aile protectrice sur l’ensemble de la troupe. Mais l’Amérique de la fin des années 60 est en pleine mutation et traîne la mauvaise conscience de la guerre du Viêt-nam – le film s’inspire d’une chanson d’Arlo Guthrie sur un jeune qui réussit à éviter de partir au front en se faisant condamner pour vandalisme. Malgré la fête et la musique, malgré Alice, les êtres semblent étrangement inquiets. Comme si Arlo et ses amis étaient conscients qu’une page de leur histoire est sur le point de se tourner.

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Articles diverts fais par la chaine ARTE pour l'ete Summer of love 2007 , merci a la chaine de ce programme fabuleux

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