Les Organismes
Génétiquement Modifiés
Ce sont
des organismes (virus, bactéries, plantes ou animaux) dont le
patrimoine génétique a été volontairement
modifié par les techniques de la biologie moléculaire.
Le transfert d'un gène d'un organisme à un autre est
rendu possible par le fait que tous les organismes vivants
possèdent le même système de codage et
d'expression de l'information génétique. Cette
universalité du support de l'information
génétique (l'ADN) et du code génétique
donne la possibilité théorique de faire exprimer par un
organisme une information génétique provenant de
n'importe quel autre être vivant. La découverte de
l'universalité du code génétique permettait de
concevoir le transfert de gène. La mise en oeuvre (le
génie génétique), a été possible
suite à deux découvertes :
1) la mise
en évidence de transferts de gènes spontanés
entre bactéries et
2) le
constat que certaines bactéries (Agrobacterium) étaient
capables de transmettre des fragments d'ADN indépendants
(plasmides) particuliers à des plantes. Ces bactéries
ont été utilisées comme vecteur pour
réaliser les premiers transferts de gènes à des
végétaux supérieurs.
La science
avance ainsi par fragments, par essais et erreurs. Il y a une dose
d'empirisme dans le génie génétique. Mais pour
bien comprendre quelques définitions de base sont
nécessaires :
* ADN
(acide désoxyribonucléique),
*
gènes et synthèse des protéines
L'ADN est
le support moléculaire de l'information
génétique. Cette information définit toutes les
protéines synthétisées par l'organisme,
lesquelles remplissent diverses fonctions, notamment des fonctions
enzymatiques indispensables à la réalisation de toutes
les réactions biochimiques de la cellule.
L'ADN est
réparti en plusieurs paires de 'chromosomes' chez les cellules
possédant un noyau, et en un chromosome principal et plusieurs
plasmides (mini-chromosomes) chez les bactéries.
L'ADN est
une macromolécule formée de deux brins enroulés
en double hélice. Chaque brin est un enchaînement de
'nucléotides', molécules élémentaires
composées d'un sucre, d'un phosphate et d'une 'base
azotée'. La succession d'un certain nombre de bases constitue
un 'gène', unité d'information qui comprend une
séquence codant pour la synthèse d'une protéine,
et des séquences permettant (promoteur, terminateur...) et
régulant l'expression du gène.
La
traduction de l'information en protéine (molécule
formée d'un enchaînement d'acides aminés) suit un
code, qui fait correspondre à une succession donnée de
3 bases un acide aminé déterminé.
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