Les gouvernements, aussi bien aux Etats-Unis qu'au Conseil de Sécurité de l'ONU, ne me représentent pas lorsqu'ils votent pour autoriser George Bush à conduire une guerre illégale en Irak.

Je suis solidaire des mouvements anti-guerre aux Etats-Unis et dans le monde qui s'opposent et ont manifesté contre la guerre prévue par Bush en Irak.

Des milliers mourront de manière insensée si le peuple n'arrête cette course à la guerre. Je me joins aux millions de gens qui pensent que les milliards destinés à la guerre contre l'Irak devraient plutôt être dépensés pour financer des emplois, l'éducation, les soins de santé, l'assistance aux enfants défavorisés et aux personnes âgées, pour combattre la famine et les maladies ainsi que pour satisfaire les besoins des gens.

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Un proche de Saddam arrêté, Moscou opposé à une levée des sanctions.Evoquant l'après-guerre, le chef de l'exécutif américain s'est prononcé pour la levée des sanctions de l'Onu contre l'Irak, en place depuis 1990, après l'invasion du Koweït par les troupes de Saddam Hussein."Maintenant que l'Irak a été libéré, les Nations unies devraient lever leurs sanctions contre ce pays", a déclaré mercredi George W. Bush à Saint Louis (Missouri).

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 No More Victims



Photo by:
Alan Pogue

 Thursday, 27-Mar-2003

FORUM

 GANDHI-CHIRAC


 PHOTOS LOVE

PEACE AND LOVE

ACTION DE LA DERNIERE CHANCE ?
Petition               

LES ACTIONS


"Voice 4 a Change" et l'"Union pour le maintien de la paix" proposent d'envoyer une pétition à tous les pays membres des Nations Unies afin de demander la saisine de l'assemblée générale pour stopper la guerre en Iraq.

C'est apparemment possible selon la résolution 377 du 3 novembre 1950.

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FORUM

L'Irak sous les bombes
Georges W Bush annonçait une guerre propre et rapide mais rien ne se déroule comme prévu: résistance inattendue de l'armée irakienne, des soldats américains morts ou prisonniers.
La prise de Bagdad, objectif n°1 des alliés sera-t-elle le prochain Stalingrad? Quelles seront les conséquences de cette guerre sur la scène internationale ?

Irak: la guerre!

La guerre sera plus longue que prévue et les victimes s'accumulent déjà dans les deux camps. Au nord de l'Irak l'armée turque menace les kurdes. Partout dans le monde, les manifestations pacifistes ne faiblissent pas. Quels peuvent-être les impacts de cette guerre dans l'ordre mondial?
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BAGDAD (AFP), le 17-04-2003
Les forces américaines ont porté un nouveau coup à l'ancien régime irakien en arrêtant jeudi Barzan al-Tikriti, un demi-frère de Saddam Hussein, tandis que le président George W. Bush a appelé à la levée des sanctions contre Bagdad et Moscou a refusé toute décision automatique de l'Onu.

"Ce matin, des forces spéciales appuyées par des Marines américains ont capturé Barzan Al-Takriti", a indiqué le général Vincent Brooks au QG du Commandement central (Centcom) américain au Qatar.

Le 11 avril, Barzan al-Tikriti avait été donné pour mort par un proche de sa famille selon lequel le demi-frère de Saddam Hussein avait péri dans un raid aérien américano-britannique sur son domicile dans la région de Ramadi, à l'ouest de Bagdad.

Evoquant l'après-guerre, le chef de l'exécutif américain s'est prononcé pour la levée des sanctions de l'Onu contre l'Irak, en place depuis 1990, après l'invasion du Koweït par les troupes de Saddam Hussein.

"Maintenant que l'Irak a été libéré, les Nations unies devraient lever leurs sanctions contre ce pays", a déclaré mercredi George W. Bush à Saint Louis (Missouri).

Réfutant la position américaine, le ministre russe des Affaires étrangères Igor Ivanov s'est déclaré opposé à une levée automatique de ces sanctions.

"Cette décision ne peut être automatique, elle exige que soient remplies les conditions inscrites dans les résolutions correspondantes du Conseil de sécurité de l'Onu à propos de l'Irak", a déclaré M. Ivanov, en appelant implicitement à une reprise des inspections en désarmement des Nations unies.

Washington s'apprête également à demander au Conseil de sécurité la fin du programme "pétrole contre nourriture" pour que l'Irak puisse vendre librement son pétrole sur le marché mondial, a précisé par ailleurs un porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan.

Depuis Athènes, les dirigeants de l'Union européenne (UE), réunis en sommet, ont demandé que l'Onu joue un "rôle central" dans la reconstruction de l'Irak, l'UE s'engageant à tenir "un rôle significatif dans la reconstruction économique et politique du pays".

Toutefois, a averti le secrétaire général des Nation unies, Kofi Annan, présent dans la capitale grecque, "il ne saurait être question que l'Onu joue un rôle subalterne, sous l'autorité d'une puissance occupante, ni qu'elle accepte des responsabilités dont elle n'a pas les moyens de s'acquitter".

Quant à la levée des sanctions contre l'Irak, il appartient à l'Onu d'en "définir les modalités" pratiques, a estimé le président français Jacques Chirac.

Jusqu'au déclenchement de la guerre, le programme assurait la subsistance directe de 60% de la population irakienne. Il est actuellement suspendu.

A Bagdad, les forces de la coalition ont tué plusieurs combattants irakiens et en ont capturé une centaine dans des opérations au nord de Bagdad, selon le Centcom.

L'armée américaine est désormais engagée dans des opérations de police dans la capitale où elle a réinstallé une partie des anciens policiers locaux.

Elle espère pouvoir rétablir d'ici à vendredi l'électricité pour plus de 50% des quelque cinq millions de Bagdadis et accroître le nombre de bénéficiaires d'eau potable dont le réseau reste encore très perturbé.

Un renfort de 30.000 soldats américains fait actuellement route du Koweït vers l'Irak pour participer à la remise en ordre du pays.

A Mossoul (nord), les troupes américaines, entrées sans combat après une retraite négociée de l'armée irakienne, peinent à contrôler cette ville pétrolière.

Au cours des deux derniers jours, les troupes américaines ont été directement visées. Les fusillades, qui ont suivi, ont fait près de 20 morts et une quarantaine de blessés, selon les autorités médicales irakiennes.

Dans le sud de l'Irak, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénombré 700 cas de leishmaniose, une grave maladie parasitaire, dans la région d'Al-Amara et demandé jeudi qu'une aide médicale soit fournie aux malades le plus vite possible.

Les agences humanitaires des Nations unies ont mis en garde contre la propagation de graves maladies au sein de la population irakienne, souvent privée d'eau potable, alors que de nombreux hôpitaux ont été pillés.

Sur le plan diplomatique, Damas reste sous la pression de Washington. "La Syrie ne permettra aucune inspection" de son arsenal militaire ou de son territoire pour réfuter les accusations américaines de possession d'armes chimiques, a affirmé jeudi au Caire le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk al-Chareh.

Damas "contribuera uniquement, avec ses frères (arabes) et les pays du monde entier, à transformer le Proche-Orient en une région exempte de toutes les armes de destruction massive: chimiques, biologiques ou nucléaires", avait également déclaré M. Chareh, à l'issue d'une rencontre avec le président égyptien Hosni Moubarak.

La Syrie s'est félicitée d'un éventuel déplacement du secrétaire d'Etat américain Colin Powell à Damas malgré les soupçons de Washington sur le fait que les autorités locales ont pu abriter des dignitaires de l'ancien régime irakien, y compris Saddam Hussein, et fabriqué des armes chimiques de destruction massive.

Colin Powell sera le "bienvenu" à Damas, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Mme Boussaïna Chaabane.

"Nous n'avons pas été notifiés officiellement de sa visite, mais il sera le bienvenu", a-t-elle dit.

Pour sa part, le chef des inspecteurs de l'Onu Hans Blix a appelé à la reprise des inspections en Irak, dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Conséquences du pillage du musée archéologique de Bagdad, le président du comité consultatif du président américain pour les affaires culturelles, Martin Sullivan, a démissionné pour protester contre ces exactions.

A Paris, McGuire Gibson, professeur à l'université de Chicago, spécialiste du patrimoine irakien, a affirmé que ce pillage a été une opération "planifiée", réalisée par des bandes organisées qui ont bénéficié de facilités.

ARCHIVES

Boycott des produits américains
samedi le 15 mars 2003,
par : Erik KIRSCHBAUM



Aux États-Unis, un mouvement de boycott des produits français s'est organisé en réaction à leur position contre la guerre. Que faisons-nous contre la guerre ? Dépassons la manifestation, passons à l'action, boycottons les produits américains comme expression de notre opposition à la guerre.

NON À LA GUERRE

Les USA ont amorcé un boycott des produits français. Beaucoup de restaurants français sont vides, la compagnie d'aviation française AIRBUS voit la plupart de ses contrats s'éloigner de l'autre côté de l'Atlantique. Les eaux minérales françaises ne se vendent plus, les fromages ont quasiment disparu des rayons, bref pour protester contre la position non-guerrière européenne (exprimée par Jacques Chirac) les USA boycottent les produits français. De notre côté que faisons-nous pour soutenir notre opposition à la guerre ? On marche de temps en temps le samedi après midi. Après ça nous on continue de donner un coup de pouce aux promoteurs de cette guerre dans leur projet destructeur en renforçant le plus puissant de leur atout : leur pouvoir économique. On continue d'aller manger chez McDo, de consommer du Coke et du Pepsi, d'acheter leur essence chez les pétrolières américaines ESSO et SHELL (Pétro Canada vous connaissez ?). Nous allons au cinéma voir de grands films où le drapeau américain apparaît environ une dizaine de fois en à peine 60 min et où la fin est connue de tout le monde, oui oui on le sait déjà c'est eux qui sauvent le monde.... Il serait peut être temps pour nous de nous réveiller et de boycotter les produits américains ; de faire valoir notre opposition au moyen de ce que les Américains comprennent : la piastre. C'est pourquoi nous invitons tous ceux qui refusent de se faire dicter leur conduite, qui ne veulent pas d'une guerre cherchée à tout prix par George W Bush et ses petits copains, à un boycott des produits américains. Il appartient à chacun de prendre ses responsabilités et de montrer aux pouvoirs publics que la population sait faire autre chose que de défiler dans la rue : elle sait aussi passer à l'action. Tous ceux qui désirent soutenir cette action sont priés de transmettre ce message (prière de copier-coller ce mail au lieu de le transmettre directement (forward) pour éviter les <<<< qui apparaissent) à un maximum de monde, de l'imprimer et de le faxer à tous ceux qui n'ont pas Internet. Bref, faites savoir votre point de vue de la seule manière qui semble capable d'être comprise. Merci à tous !

MANIFESTATION

France - 12 AVRIL 2003 

communiqué pour le 12 avril
Coordination de l'Appel "Non à la guerre contre l'Irak, Oui à un monde de Justice, de Paix et de Démocratie"

Contact : Mouvement de la paix / Arielle Denis 06 87 14 89 33, Fondation Copernic / Karine Granier 06 62 34 46 53

"Appel pour la journée internationale d'action pour arrêter la guerre contre l'Irak le 12 Avril : La très grande majorité des français refuse la guerre lancée unilatéralement par la coalition américaine et britannique en Irak, au mépris de l'opinion très majoritaire des peuples et des gouvernements, de l'ONU et de sa Charte.

Ni chirurgicale, ni libératrice, cette invasion doit cesser imédiatement. Il en va de la vie de milliers d'enfants, de femmes et d'hommes, civils ou militaires. Il en va de l'avenir de toute cette region et du droit des peuples à vivre en paix et en sécurité. Nous avons toujours combattu le régime sanguinaire de Saddam Hussein et soutenu l'opposition démocratique irakienne ainsi que les organisations kurdes, dans leur combat pour mettre la dictature hors d'état de nuire et juger ses crimes. Les faits démontrent qu'imposer un changement de régime à coups de bombes est un leurre et une criminelle hypocrysie.

Au nom de la justice, de la paix et de la démocratie, les organisations signataires appellent tous les citoyens et citoyennes à manifester le 12 Avril pour exiger des autorités françaises, européennes et mondiales qu'elles mettent un terme à cette guerre, en cohérence avec les positions que la majorité des nations et des Etas ont défendues jusqu'au 20 mars. Nous demandons au gouvernement français de prendre les initiatives nécessaires auprès des instances internationales ( Assemblée Générale de l'ONU, Cour Internationale de Justice, …) pour condamner les Etats agresseurs.

Nous ne transigeons pas avec les valeurs qui nous rassemblent. C'est parce que nous sommes solidaires de tous les peuples du monde, du Proche-Orient à l'Australie, des Etats-Unis à l'Irak, que nous voulons préserver les générations présentes et futures du fléau des guerres et des dictatures.

Nous combattons fermement cette guerre aussi parce qu'elle risque d'aggraver des fractures et servir ceux qui en appelent a un choc des civilisations ou des cultures. La violence des injustices et du sang versé favorise les haines, les assimilations abusives, les stigmatisations.

Notre combat étant celui de la paix, de la justice et de la démocratie, nous appelons nos concitoyens et concitoyennes à faire preuve de la plus grande détermination face à toute forme de racisme, d'antisémitisme ou d'islamophobie.

Nos manifestations sont larges dans leur diversité, claires sur leurs objectifs et fermes sur leurs principes.Ceux qui voudraient y introduire le poison de la discrimination et des replis communautaires, faire l'apologie de la violence, n'y seront jamais tolérés.

Ce 12 Avril, avec des millions de citoyens du monde, avec les forces de paix aux Etats-Unis et en Grande Bretagne nous dirons : Arrêtez la guerre contre l'Irak ! Non au survol de la France par les B52 ! Retrait des troupes anglo-américaines ! Secours d'urgence aux populations d'Irak !

A Paris la manifestation partira à 15h de la Place d'Italie vers Montparnasse. "

SEAN PENN
Lettre ouverte de Sean Penn au Président des Etats-Unis

Paix et justice, pas la vengeance

Sean Penn : "Je ne souscris pas à une conception simpliste du bien et du mal"
Extrait de la lettre ouverte parue dans le Washington Post du 18 octobre 2002 - "An Open Letter to the President of the United States of America" by Sean Pean"
paru en Français dans le journal "Le Monde"

Monsieur Bush,

Comme vous, je suis père de famille et américain. Comme vous, je me considère comme un patriote. Comme vous, j’ai été horrifié par les événements de l’année passée, inquiet pour ma famille et pour mon pays. Cependant, je ne crois pas en une vision simpliste et provocatrice du bien et du mal. Je crois en ce vaste monde peuplé d’hommes, de femmes et d’enfants qui luttent pour manger, pour aimer, pour travailler, pour protéger leur famille, leurs croyances et leurs rêves. Mon père, comme le vôtre, a été décoré pour avoir combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. Il m’a élevé avec la profonde conviction que la Constitution et la Déclaration des Droits doivent s’appliquer à tous les Américains qui se sacrifient pour leur sauvegarde et, par principe, à tous les êtres humains.

Beaucoup de vos actions entreprises ou proposées aujourd’hui semblent violer tous les principes déterminants de ce pays dont vous êtes président: l’intolérance du débat («avec nous ou contre nous»), la marginalisation de vos détracteurs, l’encouragement de la peur par une rhétorique infondée, la manipulation de médias prompts à vous donner satisfaction et la position prise par votre gouvernement concernant la réduction des libertés civiles... Tout vient contredire l’âme même du patriotisme que vous revendiquez. Vous tenez apparemment votre rôle de dirigeant avec un sens prononcé de la famille. Regardez de près les médias qui vous soutiennent le plus ardemment. Voyez la peur dans leurs yeux, tandis qu’ils clament haut et fort leur soutien d’une voix qui cache mal, sous le masque d’un «franc-parler inflexible», ce courant sous-jacent de fureur et de panique historiquement désastreux. Nous sommes désormais bien loin de comprendre ce que signifie tuer un homme, une femme, un enfant, sans parler des «dommages collatéraux» pour des centaines de milliers d’êtres humains. Vous parlez souvent «d’un nouveau type de guerre» en accompagnant ces mots d’un étrange sourire. Je trouve inquiétant que ce que vous nous demandez c’est d’abandonner toutes les précédentes leçons de l’Histoire pour vous suivre aveuglément dans le futur. Je suis inquiet parce qu’avec les meilleures intentions de votre part, un énorme excédent économique a été gaspillé. Votre gouvernement a pratiquement rejeté tous les problèmes environnementaux les plus fondamentaux. Pour nous cela signifie implicitement que, puisque vous voulez apparemment sacrifier les enfants du monde, vous voulez aussi sacrifier les nôtres. Sachant que telle ne peut être votre intention, je vous en prie, monsieur le président, écoutez Gershwin, lisez des chapitres de Stegner, de Saroyan, les discours de Martin Luther King. Pensez à l’Amérique. Souvenez-vous des enfants irakiens, de nos enfants et des vôtres. Il ne peut y avoir de justification des actions d’Al-Qaida. Jamais. Ni d’acceptation de la brutalité criminelle du tyran Saddam Hussein. Pourtant, répondre aux bombardements par des bombardements, à la mutilation par la mutilation, au meurtre par le meurtre, voilà un modèle auquel seul un grand pays comme le nôtre peut mettre un terme. Seulement on ne peut pas s’empresser d’abandonner ses principes tout en feignant de les respecter.

Eviter la guerre tout en assurant la sécurité nationale n’est pas une tâche simple. Mais vous n’avez certainement pas oublié que nous, les Américains, avons eu autrefois un petit problème de missiles à Cuba. La retenue de M. Kennedy (et celle du capitaine de sous-marin nucléaire Arkhipov) doit servir d’exemple. Les armes de destruction massive sont à l’évidence une menace pour le monde entier, quels qu’en soient les détenteurs. Mais en tant qu’Américains, nous devons nous interroger: puisque leur éventuelle détention par M. Hussein ne menace pas seulement notre pays (en fait sa technologie de lancement n’est probablement pas encore à un niveau de sophistication si élevé), c’est donc dans sa propre région qu’il y a les meilleures raisons de s’inquiéter. Mais alors pourquoi les Etats-Unis sous votre gouvernement font-ils partie de la petite minorité des nations du monde prédisposées à mener une attaque militaire préventive contre l’Irak?

En d’autres termes, monsieur le président, réintroduisons les équipes d’inspection pour entraver la capacité offensive. Nous gagnons du temps, nous maintenons nos principes chez nous et à l’extérieur, et nous nous imposons un esprit inventif afin d’être le muscle diplomatique le plus fort de la planète, voire de l’histoire de la planète. Les réponses viendront. Vous êtes un homme de confiance, mais votre sabre ébranle la confiance de nombreux Américains à votre égard.

Je saisis bien l’énorme difficulté de votre tâche en ce moment et je me mets à votre place. Père de deux jeunes enfants qui vivront dans un monde façonné par les décisions cruciales prises aujourd’hui, je n’ai pas le choix, je suis obligé de croire que vous pouvez finalement être un bon président. C’est l’Histoire qui vous a offert ce destin. Aussi, monsieur, encore une fois je vous en prie, faites tout pour sauver l’Amérique afin de ne pas nous laisser en héritage la honte et l’horreur. Ne détruisez pas l’avenir de nos enfants. Nous vous soutiendrons. A vous aussi de nous soutenir, nous vos concitoyens américains, et de soutenir finalement l’humanité.

Défendez-nous contre le fondamentalisme à l’extérieur, mais ne fermez pas les yeux sur celui qui se manifeste dans une citoyenneté diminuée par la perte des libertés civiles, dans le renforcement dangereux de l’autorité présidentielle par les lois du Congrès, et dans la conviction erronée et omniprésente de ce pays que sa «destinée manifeste» est d’être le gendarme du monde. Nous savons que les Américains ont peur et sont en colère. Cependant, sacrifier des soldats américains ou des civils innocents dans une attaque préventive sans précédent sur une nation souveraine isolée risque fort de n’être en définitive qu’un remède très provisoire. En revanche, si vous exploitiez en toute confiance ce que ce pays offre de meilleur pour soutenir votre rôle éminent de représentant d’un Etat américain fort, réfléchi et cultivé, votre triomphe a toutes les chances d’être de longue durée. Telle est la voie qu’il faut suivre, monsieur le président. Nous serons alors à vos côtés.

Veuillez agréer, monsieur le président, l’expression de mes respectueuses salutations.

S. P.

Traduit de l’américain par Geneviève Carcopino.

Sean Penn est né en 1960 en Californie. Il a tourné avec Brian DePalma ("Outrages", "Carlito's Way"), Dennis Hopper ("Colors"), Oliver Stone ("U Turn"), Woody Allen ("Accords et desaccords"), Terrence Malick ("la Ligne rouge")... Il a realisé trois films ("The Indian Runner", "The Crossing Guard", "The Pledge" avec Jack Nicholson) et cette année un court metrage dans le film collectif "11 septembreé. Il tourne actuellement "Mystic Riveréd" Clint Eastwood.

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JOURNÉE DU 15 FEVRIER DANS LE MONDE
65 villes françaises ont dit "non à la guerre"
Liste et décompte du nombre de manifestants français, villes par villes, synthèse des Humains Associés

Dans le monde nous étions 14 931 900 personnes. En France, un demi-million de personnes ont défilé dans 70 villes. À Paris, nous étions 250 000 humains à battre le pavé.

MONDE - 15 FÉVRIER (14 931 900)(estimations)
Album photo planétaire
(47 photos)

Athènes, Berlin, Londres, Rome, New York, Hollywood, Tel-Aviv,
Rio de Janeiro, Tokyo, Hong Kong, Montréal...

FRANCE - 15 FÉVRIER (500 000)
65 villes françaises ont dit "non à la guerre"
Paris - Galerie photo de la manif (29 photos)

 


 

 

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Scènes de guerre dans Bagdad

Tôt ce matin, les Américains ont effectué une percée au coeur de Bagdad et ont pris position dans trois palais présidentiels.
Un nombre important de soldats britanniques a pris pied dans Bassorah, la deuxième ville du pays, où un proche de Saddam Hussein aurait été retrouvé mort.



PEACE AND LOVE   IRAK   CARTE MILITAIRE


 
Irak : carte stratégique
 
 
Le dispositif de la coalition

 

Une alternative à la guerre : la résolution 377.

A/RES/377 (V)
L'union pour le maintien de la paix
adoptée à la trois-cent-deuxième séance plénière, 3 novembre 1950
le texte historique


Qu'est-ce que la résolution 377 ?
La France, l'Onu et le maintien de la paix